La petite ville de St. Marys est frappée par des disparitions d’enfants inexpliquées. Cinq au total, en l’espace de quatre mois. Bien qu’aucun indice formel n’ait été relevé par les forces de police, tout porte à croire qu’il s’agit d’enlèvements. Le FBI est chargé du dossier. L’agent spécial Eliott Cooper est envoyé sur place pour enquêter. Peu à peu, il va être confronté à des faits qui ne relèveront plus de ses compétences d’agent, mais de sa capacité à lutter contre un mal obscur qui semble s’être emparé des forêts alentour de la ville… et ça n’est que le début de son enquête. "Imaginez une civilisation dotée d’une technologie si puissante et si évoluée qu’elle ait pu insuffler la vie sur notre Terre et la coloniser, alors que celle-ci n’en était qu’à sa première ère écologique, une époque qui remonte à plus de trois milliards d’années…. Avant sa phase cataclysmique."
Bonjour à tous ! Et bon week-end de Pâques ! Les cloches sont passées un peu en avance chez nous, pour nous offrir une petite découverte... Il s'agit du roman "L'Essence des Ténébères" de Thomas Clearlake, édité aux Editions Moonlight. Il s'agit d'un thriller mélangeant fantasy et science-fiction, divers genres que nous aimons lire et découvrir. Êtes-vous prêt à découvrir cette oeuvre avec nous ? Alors c'est parti pour la critique de ce samedi ! "La vie n’était-elle qu’une suite ininterrompue de découvertes merveilleuses et de sensations enivrantes ?" Le thriller commence avec une très bonne description du personnage principal. On comprend ses motivations, sa manière de penser, de fonctionner. On apprend à l'apprécier, finalement. J'ai apprécié ma lecture, je l'avoue, au début. En fait, j'ai trouvé chouette le fait de prendre le temps de bien découvrir le personnage, de poser les bases du monde qui l'entoure, de son quotidien, ses amis, les personnes qui lui sont chères etc... J'avoue que j'ai eu plus de mal par la suite. C'est juste que l'action s'est accélérée d'un seul coup. Le choix d'une intrigue très sérieuse et actuelle est aussi un bon parti pris, je trouve. Le lecteur peut donc réfléchir et grandir, choisir une opinion... Personnellement, j'ai adoré cette partie et j'ai vraiment apprécié pouvoir moi-même être amenée à me faire des réflexions sur ce sujet. Après ce n'est pas nouveau, j'adore pouvoir réfléchir sur l'intrigue principale même un peu politique. Surtout, comme dans ce cas précis, quand il a une si grande résonance avec des éléments historiques douloureux et malheureusement très connu. Ainsi, le conflit entre les Etats-Unis et la Corée du Nord résonne avec la troisième guerre mondiale dont il est à l'origine et qui, avec ses déportations de masse à l'aide de wagons menant les victimes aux extracteurs, rappelle douloureusement les convois partant pour Auschwitz et ses fours crématoires. Mais le message passé par l'auteur va (heureusement) au-delà de ça et permet aux lecteurs de construire leurs propres réflexions. Qui plus est, ce contexte global n'empiète en aucun cas sur l'intrigue principale du thriller. "Ces insensés étaient aveuglés par le pouvoir qu’ils pensaient détenir et par leur avidité à en avoir davantage. Argent, suprématie politique, tout cela parvenait à corrompre les esprits les plus déterminés. Le monde n’était finalement gouverné que par son ignorance."
0 Commentaires
Je ne vous raconterai pas mon histoire passée, plutôt celle de ma vie maintenant, ici, au Camp, en commençant par aujourd'hui. Mon histoire débute ainsi... " Aujourd'hui, la boue est sèche et forme une croûte, j'ai de la poussière plein les yeux. " Et si nous parlions un peu enfance aujourd'hui ? Plongeons nous ainsi dans le roman "On m'appelle Enfant i" de Steve Tasane, édité chez Gallimard Jeunesse. Nous y découvrons tout de suite notre héros grâce à un début d'histoire "in medias res" : il s'agit de "i", un enfant qui vit seul "au Camp", qui semble être un camp de réfugié. Il y est placé après le vol de ses affaires par des inconnus, dont son passeport. Et sans son passeport, il ne peut prouver qui il est. " Au Camp, les passeports s'appellent des Livres de vie. Sans Livre de vie, on a pas de vie. Pour commencer, on ne peut pas prouver qui on est. On pourrait s'appeler n'importe comment. " C'est un récit touchant sur l'amitié de plusieurs enfants "sans nom", qui ne sont nommés que par une lettre : M, une jeune fille et son petit frère E, le petit dernier C, l'athlétique R et enfin V et U, qui les rejoignent par la suite. Leurs évolutions sont vraiment bien décrites. On voit grandir ces enfants dans un environnement inhospitalier et pourtant, ils restent fidèles et loyaux les uns envers les autres, toujours ensemble quoi qu'il arrive. Le roman est lui-même une sorte de métaphore de l'enfance, notamment lorsque leur espace de jeux se voit chamboulé vers la fin du roman (pas de spoiler ici !), on comprend qu'il est temps pour eux de passer à un nouveau stade, sortir de l'enfance et aller doucement vers l'adolescence, puis l'âge adulte. A aucun moment l'auteur ne nous donne les vrais noms des enfants d'ailleurs, comme si le simple fait d'avoir cette connaissance allait les faire grandir trop vite. La construction du roman en lui-même est étrange, presque enfantine. Le texte démarre sur la page de couverture et continue au dos, et jusqu'à la quatrième de couverture. Comme si un enfant avait vraiment écrit tout cela, sans savoir où ni comment commencer ce texte. Et c'est d'autant plus émouvant, à mon sens. Cela renforce le côté "enfance" du roman, qui donne toute sa portée symbolique au texte. Un roman très touchant sur l'enfance et l'amitié que je recommande à tous. " Non, le coin n'était pas à eux, c'était notre espace. Plus maintenant. " DISCLAIMER : Tous les événements décrits dans le roman sont vrais. Ils sont arrivés à de vrais enfants, dans de vrais camps, un peu partout dans le monde. Dans le roman, les noms des enfants ont été remplacés par des lettres... Si vous voulez plus de détails, on ne peut que vous inviter à les aider...
|
Nos ConseilsRetrouvez chaque mois nos avis sur les livres présents en librairie et les nouveautés. ArchivesCategories
Tout
|